Les produits issus de l’agriculture biologique continuent de séduire les consommateurs français, qui sont de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux et à la qualité de leur alimentation. Dans la restauration collective, les exigences réglementaires, notamment celles issues de la loi EGAlim, ont accéléré l’intégration de ces produits dans les menus des cantines scolaires, des hôpitaux et autres structures publiques. Heureusement, les fournisseurs du secteur foodservice jouent un rôle clé en proposant des solutions innovantes pour aider les restaurateurs à élaborer des cartes davantage tournées vers le bio.
La loi EGAlim : un pilier de la transition alimentaire
Depuis son entrée en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2022, la loi Agriculture et Alimentation (EGAlim) impose que les menus en restauration collective incluent au moins 50 % de produits de qualité et durables, dont 20 % de produits bio. Cet objectif vise non seulement à offrir une alimentation saine et respectueuse de l’environnement, mais aussi à soutenir les filières agricoles durables.
En 2025, de nombreux établissements de restauration collective ont franchi ce cap, mais les défis restent importants. L’application de l’article 24 de cette loi, qui demande une refonte des approvisionnements, a obligé les gestionnaires à revoir leurs pratiques : formation des équipes, développement de nouvelles collaborations avec les producteurs locaux et élargissement de leurs gammes de produits pour répondre aux exigences règlementaires.
Un défi logistique pour les collectivités
Pour les collectivités, la mise en œuvre de ces objectifs est souvent complexe, notamment en raison de contrats pluriannuels établis avec les fournisseurs. Modifier ces contrats pour privilégier les produits biologiques ou certifiés nécessite une coordination minutieuse. Heureusement, les producteurs et industriels de l’agroalimentaire ont anticipé ces évolutions. Aujourd’hui, une grande majorité d’entre eux proposent des produits conformes aux nouvelles règlementations, qu’il s’agisse de produits bio ou bénéficiant d’une certification environnementale.
Les produits bio, un atout également pour la restauration commerciale
La restauration commerciale, de son côté, suit également cette tendance. De plus en plus de restaurants valorisent les produits biologiques sur leurs cartes, parfois avec un logo AB en guise de garantie pour les clients. Certains établissements vont encore plus loin en obtenant la certification Agriculture Biologique (AB), qui leur permet d’être identifiés comme des restaurants « bio ».
Cette certification est délivrée selon trois catégories, en fonction de la proportion de produits bio utilisés dans les approvisionnements :
- Catégorie 1 : 50 à 75 % de produits bio,
- Catégorie 2 : 75 à 95 %,
- Catégorie 3 : plus de 95 %.
Ces distinctions aident les consommateurs à choisir des établissements en adéquation avec leurs valeurs et leurs attentes.
Les Français et le bio : une tendance qui s’affirme
Selon le baromètre 2024 de l’Agence BIO, 71 % des Français se déclarent intéressés par la présence de produits biologiques dans les restaurants. Cependant, 40 % estiment que l’offre de bio est insuffisante dans ces établissements.

Optimiser les coûts pour une transition bio réussie
Intégrer davantage de produits bio peut représenter un défi financier pour certains restaurateurs. Toutefois, des solutions existent :
- Lutte contre le gaspillage alimentaire,
- Révision des portions de viande et de poisson, souvent compensées par des protéines végétales comme les légumineuses,
- Favoriser les produits de saison, souvent moins coûteux.
Ces ajustements permettent de maîtriser les budgets tout en valorisant des produits de meilleure qualité.
Les fournisseurs en soutien de la transition biologique
Les fournisseurs et coopératives agroalimentaires jouent un rôle crucial dans la réussite de cette transition. Des groupes comme Eureden Foodservice, qui regroupe les marques d’aucy, Paysan Breton et Cocotine, sont à la pointe de l’innovation en proposant des gammes bio de plus en plus complètes.
Des circuits courts intelligents : Pour les légumes nécessitant plus de soleil, comme les tomates ou les courgettes, Eureden collabore avec des producteurs en Espagne, en veillant à limiter les distances de transport.
Chaque année, de nouvelles références viennent enrichir leur catalogue bio, facilitant la vie des restaurateurs et répondant aux attentes des consommateurs.
Un avenir prometteur pour le bio en restauration
Bien que la transition vers des menus plus bio demande des efforts, les progrès réalisés depuis la mise en application de la loi EGAlim montrent que cet objectif est atteignable. Grâce aux initiatives des producteurs, des restaurateurs et des législateurs, l’alimentation bio s’installe durablement dans le paysage culinaire français.
En 2025, la restauration collective et commerciale continue de se transformer pour répondre à une demande croissante de transparence, de durabilité et de qualité. Ces évolutions, portées par des partenariats solides et des solutions innovantes, ouvrent la voie à un avenir où la gastronomie bio sera la norme.
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