20/07/2023

La transition alimentaire, un défi humanitaire

Les modes de consommations sont en constante évolution, poussant l’Homme à revoir ses modes de productions pour correspondre à la demande. Aujourd’hui, les tendances sont à la consommations de produits d’origines végétales, locaux, cultivés éthiquement, etc. Mais alors, quels étaient nos anciens modes de consommation et comment évoluer vers les attentes consommateurs d’aujourd’hui ?

La 5e transition alimentaire : intégrer la variable «temps» dans l’équation

Toutes les générations n’ont pas eu à composer avec un bouleversement alimentaire majeur. Selon les historiens de l’alimentation, l’Humanité a en effet vécu en tout et pour tout quatre grandes transitions alimentaires en un peu plus de 400 000 ans :

  • Invention du feu, nourrie par l’instinct de survie mais aussi une certaine recherche de confort ;
  • Recherche de sources d’alimentations moins éphémères avec les premières domestications de certaines espèces végétales et animales ;
  • Division du travail entre les agriculteurs, les transformateurs et les commerçants, jetant ainsi les bases du système alimentaire actuel ;
  • La mécanisation de l’agriculture, conséquence directe de la révolution industrielle du 19e siècle : abondance alimentaire inédite dans l’Histoire.
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Chacune de ces transitions est arrivée pour servir un dessein ultime : assurer la sécurité alimentaire de l’Humanité par le prisme de la maximisation de la production à court terme, sans penser la conséquence, sans penser le lendemain.
Bien entendu, il serait maladroit d’épingler les pratiques peu éthiques et peu écologiques de l’agriculture d’antan avec les lunettes du 21e siècle tant les contextes sont différents : nomadisme, guerres, épidémies, famines, progrès scientifiques… Il serait tout aussi maladroit, pour dire le moins, de ne pas intégrer la variable « temps » dans l’équation. C’est l’objet de la 5e transition alimentaire qui tente de trouver une réponse pertinente à la problématique suivante : Comment bien nourrir la population aujourd’hui, mais aussi demain ?

L’exigence du consommateur garantit la viabilité économique de la transition

L’intégration de cette notion de durabilité dans l’équation alimentaire s’inscrit à l’intersection de plusieurs disciplines, de l’agriculture à l’écologie en passant par l’agronomie, la nutrition, la botanique, la technologie et même la philosophie. Ces différents champs disciplinaires apportent chacun des éléments de réponse aux quatre grands défis structurels suivants :

  • La croissance démographique, avec des projections à 10 milliards d’individus à l’horizon 2050 ;
  • L’impératif écologique, avec la notion de « finitude » des ressources catalysée par la croissance démographique et l’absence de projection dans le temps ;
  • La revalorisation des métiers de la terre, garants de la sécurité et de l’autonomie alimentaires mais aussi de la dynamisation de l’économie des territoires ;
  • L’impératif économique, avec la nécessité de garantir l’accessibilité d’une alimentation de qualité au plus grand nombre.
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De manière plus prosaïque, cette dynamique se traduit par plusieurs faits constatés sur le terrain. Citons d’abord la tendance socio-culturelle, avec un consommateur – convive qui exige une assiette éthique (faible bilan carbone, respect du bien-être animal, juste rémunération des agriculteurs). Cette prise de conscience du consommateur garantit la viabilité économique de la transition pour les acteurs de la filière agroalimentaire en vertu de la loi de l’offre et de la demande. Citons ensuite la réponse législative qui vient s’aligner sur cette évolution des habitudes alimentaires, avec par exemple :

  • La loi EGAlim en restauration collective : 50 % de produits durables dont 20 % de bio, interdiction progressive du plastique, des insecticides néonicotinoïdes et de l’additif E171, encadrement de la guerre des prix, obligation de rendre publics les engagements en faveur de la lutte contre le gaspillage… ;
  • L’intégration de menus végétariens dans les cantines scolaires, rejoignant le mouvement de flexitarisme des consommateurs qui recherchent de plus en plus d’alternatives végétales à la viande.
  • La revalorisation générale des salaires pour les métiers de la production agricole et des petites retraites des conjoints et conjointes agricoles.

d’aucy : des engagements forts en faveur de la transition agricole et alimentaire

Les engagements de d’aucy en faveur de la transition agricole et alimentaire s’inscrivent bien avant et au-delà des obligations légales. En déployant les pratiques vertueuses de l’agroécologie dans la pratique culturale, d’aucy apporte sa pierre à l’édifice avec des engagements forts et inédits :

  • 100 % des exploitations de légumes d’aucy certifiées en agriculture biologique ou certifiées de Niveau 2 (CEE2) ou Haute Valeur Environnementale (HVE) ;
  • Une caution aux chefs en restauration hors domicile collective avec une offre de produits certifiés pour répondre à EGalim, aux attentes sociétales et aux enjeux métiers avec les produits prêts à cuisiner, à agrémenter et à servir ;
  • Une caution aux chefs en restauration hors domicile commerciale avec des produits alternatifs plus sains et végétaux pour répondre à la demande des consommateurs ;
  • Une coopérative faite de femmes et d’hommes engagés dans une filière plurielle, souveraine et durable.
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