Aujourd’hui d’importantes questions agricoles et alimentaires se posent : à la fois pour le consommateur sur l’origine des produits, les méthodes de production…, et pour l’agriculteur sur la juste rémunération, la manière dont il exerce son métier, son impact sur l’environnement… C’est pourquoi il est nécessaire, plus que jamais, de faire évoluer notre modèle agricole. Mais comment permettre à nos producteurs d’avancer selon leurs contraintes?
Il existe déjà plusieurs formes d’agricultures plus vertueuses que l’agriculture dite conventionnelle, comme la bio ou la certification environnementale des exploitations (CEE). Elles ont pour objectif de réconcilier une production agricole performante avec la santé des sols et de l’environnement. La coopérative d’aucy prône ainsi une agriculture plurielle, parce-que plusieurs chemins peuvent être pris pour réussir à produire mieux, avec moins.
Chacun son rythme ! Rome ne s’est pas faite en un jour, et de la même manière, un changement durable dans les pratiques agricoles ne s’opère pas en un claquement de doigt. Si tous les producteurs coopérateurs d’aucy sont convaincus du bien fondé d’une agriculture durable, tous ne peuvent changer radicalement leur mode de production du jour au lendemain ! Certains pour des raisons économiques, d’autres à cause de la structuration même de leur exploitation qui nécessite d’importantes adaptations.
C’est pourquoi, d’aucy encourage chacun à suivre une voie adaptée à sa situation. Comment ?
En recherchant et en développant pour chaque agriculteur, les meilleures pratiques qui lui soient adaptées. C’est du cas par cas, chacun devant ajuster les techniques à ses propres parcelles et ses propres contraintes.
Dans ce contexte, la certification environnementale permet la mise en place d’une démarche agroécologique structurée. Elle certifie une agriculture raisonnée et l’établissement de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement à travers un cahier des charges strict. Ce cahier des charges repose sur quatre piliers : la biodiversité, la fertilisation, la stratégie phytosanitaire et le système d’irrigation. Le processus se fait en 3 étapes (niveau 1 : audit, niveau 2 : obligation de moyens, niveau 3 (HVE) : obligation de résultats) pour tendre, in fine, vers le niveau le plus élevé : la Haute Valeur Environnementale (HVE).
Même si le processus peut paraître long à certains, il l’est cependant moins que celui à suivre pour obtenir une certification bio. Pour autant, la bio et la certification environnementale permettent toutes deux la mise en application concrète d’une démarche engagée dans la transition agroécologique. Elles développent chacune les synergies qui peuvent exister entre nature et agriculture, en veillant à diminuer la pression sur notre environnement et nos ressources.
L’agriculture de demain sera plurielle pour être plus durable !